Leporc demeure la viande la plus mangée au monde. Bien que les musulmans et les juifs le considèrent comme impur, ce qui exclut d’emblée un important groupe de consommateurs, il constitue près de 40% de la viande consommée dans le monde. En 2013, sa production mondiale s’élevait à 114,3 millions de tonnes dont près de la moitié (55,7 millions de tonnes) venait de
En France, la viande va mal. La preuve 10% des producteurs sont au bord du dépôt de bilan selon le ministère de l’Agriculture. Par crainte de la vindicte des éleveurs bretons, Cochonou – traditionnel sponsor du Tour de France et membre du très contesté groupe Justin Bridou – a dû renoncer à une partie de la caravane du Tour. Ce samedi, François Hollande a annoncé des mesures d’urgence lors d’un déplacement en Lozère. Le détail sera connu lundi mais dans son discours le président de la République a surtout demandé aux enseignes des grandes surfaces d’augmenter leurs prix. Est-ce la bonne solution ? Réponses chiffrées. La suite après la publicité 1Qui reçoit quoi quand on achète de la viande ? Comment savoir qui touchera quelle partie des 3,36 euros que vous déboursez pour acheter une côtelette ? Pour répondre à cette question ardue, un Observatoire de la formation des prix et des marges a été créé en 2010. Il publie depuis 2011 un rapport annuel très détaillé. Dans sa toute première étude, l’Observatoire révélait que la grande distribution reçoit une bonne partie de l’ euro alimentaire » dépensé par les consommateurs pour de la viande. Exemple avec la longe de porc » 55% du prix déboursé par le consommateur revenait aux distributeurs en 2011, contre 39% seulement en 2001. Et depuis ? L’écart s’est encore creusé. Les producteurs de viande bovine et porcine ont subi des baisses de prix de 6% et 8% respectivement en 2014, alors que la part qui revient à la distribution n’a quasiment pas suite après la publicité Composition du prix moyen annuel au détail en grandes et moyennes surfaces de la longe de porc - Observatoire de la formation des prix et des marges 2Qui profite de l’augmentation des prix ? Depuis 2000, le prix de la viande augmente régulièrement. Mais les éleveurs ne reçoivent pas plus d’argent pour suite après la publicité Le premier rapport de l’Observatoire des prix et des marges, toujours lui, indiquait ainsi que le prix moyen du kilo de carcasse bovine acheté aux agriculteurs s’élevait à 2,75 euros en 2011, autant qu’en 2000, alors que le prix du bœuf à la caisse avait augmenté de plus de 23%. L’économiste Philippe Chalmin, l’auteur de ce rapport, rappelait que cela ne signifie pas que la grande distribution augmente ses marges de manière indue Ce que le consommateur a payé en plus correspond à ses exigences propres en matière de traçabilité et de sécurité alimentaire, de facilité d’utilisation des produits aussi, et aux exigences environnementales de la société. Industriels et distributeurs n’ont pas indûment gonflé leurs marges nettes, leurs bénéfices. » La différence, c’est qu’industrie et distribution ont répercuté la hausse des coûts liés aux nouvelles normes et au goût toujours plus prononcé des consommateurs pour les produits transformés, qui demandent plus de services. Les éleveurs, eux, n’ont pas pu répercuter la hausse de leurs coûts. Et depuis ? L’écart s’est encore creusé. Dans son dernier rapport, l’Observatoire relève que l’augmentation des prix au détail a encore bénéficié uniquement à l’industrie et à la grande distribution en 2014 Pour les produits carnés, considérés globalement au travers des indices de l’Insee, la baisse des prix à la production en 2014 -6% à -8% selon les produits s’accompagne d’une hausse modérée des prix au détail moins de 1%. ... Ainsi, en aval de la production agricole industrie, distribution, ces évolutions différentes et parfois divergentes des prix amont et des prix aval ont eu pour effet une amélioration des marges brutes, même en étant parfois assortie d’une baisse des prix de vente. Si l’industrie restaure quelque peu ses marges, le secteur de l’élevage voit ses résultats se dégrader en 2014. » Pour que l’augmentation à venir des prix de la viande serve aux éleveurs, il faudra donc cette fois qu’elle soit corrélée à une augmentation du prix payé à ces suite après la publicité 3Les agriculteurs peuvent-ils produire mieux ? Mais ce n’est sûrement pas la seule voie. Une étude publiée [PDF] fin 2012 par l’Ademe Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie montrait que c’est principalement la hausse du prix de l’énergie qui plombe les exploitations agricoles français. Ce poste de dépenses a crû de 130% entre 1990 et 2009. Pire, explique l’Ademe Le coût de l’énergie ramené au revenu net d’exploitation rémunération des facteurs fixes de production est passé de 0,25 à 0,43 euro par euro de revenu net entre 1990 et 2008. Le ratio atteint un pic hors norme en 2009 0,79 €/euro de revenu net, par combinaison d’une baisse du prix des productions agricoles sur 2009 couplée à hausse du coût des intrants sur 2008. » Charges annuelles par exploitation - Ademe Cette hausse n’est pas une fatalité. Installé en Bretagne, le Cedapa Centre d’études pour un développement agricole plus autonome aide par exemple les agriculteurs à trouver un modèle qui les rende moins dépendants du coût de l’ suite après la publicité Ils recommandent notamment du pâturage pour les bovins plutôt que du maïs et du trèfle ou de la luzerne à la place du soja. Appliquée à des exploitations laitières, cette méthode permet de réduire la consommation d’engrais dont le prix varie avec celui de l’énergie de 80%, la consommation d’énergie de 30 à 50% mais aussi les achats de nourriture de 50%. Même si l’exploitation produit moins de lait que la moyenne nationale, cette réduction drastique des coûts assure [PDF] un résultat final plus important pour les agriculteurs. En prime, le lait issu de ce système, dit fourrager, est plus riche en oméga-3 et oméga-6. Revenons-en à nous, consommateurs, et aux efforts demandés par le président de la République. En attendant de voir si les sommes déboursées en plus serviront vraiment aux éleveurs, on peut déjà s’entraîner à reconnaître les labels des agriculteurs qui expériment ces modèles plus durables et plus rémunérateurs, et manger des produits moins transformés. Ça évite de manger de la merde et ça aidera les agriculteurs, on en est sûr.
Musementlève le voile sur 12 aliments à travers le monde dont la rareté et la saveur justifient des prix exorbitants. 1. Le safran Originaire du Moyen-Orient et surnommé à juste titre “l’or rouge”, le safran est l’épice la plus chère au monde. Le prix au kilo varie de 1.500 à
C’est un signe qui ne trompe pas. C’est un signal qui démontre clairement que l’Algérie fait face à un danger majeur d’appauvrissement de sa population. La viande rouge est devenue un luxe inaccessible pour la majorité de la population algérienne en raison des revenus très faibles des foyers algériens et de leur niveau de vie en constante régression. Mais, à la surprise générale, les Algériens enregistrent la consommation moyenne de viande rouge la plus faible de tous les pays du Monde Arabe après le Yémen qui est ravagé par une terrible guerre civile depuis 2014 et une inquiétante famine rongeant sa population. En effet, il faut que jusqu’à 2021, l’Algérie enregistre une consommation moyenne de viande rouge par habitant de 18,06 kg par an, confirme à ce propos l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture connue sous les sigles ONUAA ou, plus couramment, FAO soit en anglais Food and Agriculture Organisation.Cette moyenne est effectivement la deuxième moyenne plus faible du monde arabe après celle enregistrée au Yémen où la population locale consomme à peine 16,86 KG de viande rouge par on compare aux autres pays voisins ou les pays du Golfe, on est tenté de conclure que la population algérienne est en train de devenir végétarienne » ! Et pour cause, au Maroc, la consommation moyenne de viande rouge par habitant est de 35,12 KG par an. En Tunisie, elle est fixée à 28,36 KG par an. Même les égyptiens qui étaient, pourtant, nettement moins bien lotis que les algériens en raison de la pauvreté endémique qui règne dans ce grand pays peuplé par plus de 102 millions d’habitants, la consommation moyenne de viande rouge est de 26,29 KG par an. Au Soudan, pays également pauvre ravagé par plusieurs guerres civiles et une alarmante instabilité politique, la population mange également davantage de viande rouge… que les infortunés algériens avec une consommation moyenne de 21,39 KG par Liban, pays qui est en faillite financière et politique, l’accès au viande rouge est beaucoup plus démocratisé qu’en Algérie avec une consommation annuelle de 23,97 KG. Dans les pays richissimes du Golfe, la viande rouge est consommée à un niveau trois fois plus élevé que celui qui prévaut en Algérie. Au Emirats Arabes-Unis, les habitants consomment en moyenne plus de 62 KG de viande rouge par an. En Arabie Saoudite, la moyenne de consommation de la viande rouge est de plus de 54,12 KG par an. Le Koweit est le pays arabe qui enregistre la consommation la plus élevée de viande rouge avec plus de 67 KG par an et par le Yémen et l’Algérie, l’Irak est l’autre pays arabe, et pétrolier, où l’accès à la viande rouge demeure très problématique avec une moyenne de consommation de 16,06 KG par habitant et par an. Une moyenne en vérité presque similaire à celle enregistrée en faut savoir que les prix des viandes rouges n’ont jamais cessé de grimper en Algérie depuis 2019 année pendant laquelle le pays est entré dans une profonde crise politique et économique. Une crise qui s’est aggravée depuis l’avènement de la pandémie de la COVID-19 en mars 2020. Tous les produits relatifs à la viande rouge sont devenus ainsi inaccessibles et un seul KG de viande fraiche peut représenter jusqu’à près 10 % du salaire minimum garanti en Algérie !Il est à noter enfin La production algérienne de viande rouge a atteint 544 000 tonnes en 2017, pour une valeur de 596 Mds DZD 4,3 Mds EUR, selon une déclaration du ministère algérien de l’Agriculture. La production de viande ovine s’est élevée à 325 000 tonnes, la production de viande caprine a atteint 42 000 tonnes, tandis que celle de viande bovine était de 125 000 tonnes. Au cours de la même année, la production algérienne de viande de chameau a atteint 10 000 tonnes et celle de viande de cheval 14,1 en dernier lieu que que la viande rouge et également la volaille et les œufs est une bonne source de protéines, de fer, de zinc et de vitamine B12. Cette vitamine est retrouvée uniquement dans les produits d’origine animale. La viande apporte tous les acides aminés indispensables.
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